Le récit

Une histoire de souvenirs, de transmission… et de fleurs
Fermez les yeux. Vous avez 8 ans. C’est l’été, la lumière est douce. Les couleurs éclatent, les odeurs sucrées flottent dans l’air.
Vous tendez la main pour cueillir une fleur. Juste une. Puis une autre. Et vous composez un petit bouquet — un jardin miniature, fait d’émotions à offrir à ceux que vous aimez.
Les années passent. Il y a moins de jardins, moins de douceur, moins de temps. Mais les fleurs, elles, sont toujours là.
Dans les moments heureux : naissances, mariages, retrouvailles. Et dans les moments plus tristes, quand les mots manquent.
Elles sont ce lien silencieux et universel, cette beauté fragile que l’on cueille pour dire ce qu’on ressent.
Une industrie qui a perdu ses racines
Depuis les années 50, la France a vu disparaître une grande partie de son patrimoine floral. Près de 9 fleurs sur 10 vendues sont aujourd’hui importées.
Produites à l’autre bout du monde, elles traversent des milliers de kilomètres, souvent cultivées avec des produits interdits en Europe, et dans des conditions peu éthiques.
Et pourtant… La France possède un savoir-faire floral séculaire, une histoire d’art floral à la française, de jardins raffinés et de terroirs adaptés.
Du bassin parisien à la côte méditerranéenne, nos sols et nos climats sont idéaux pour cultiver des fleurs respectueusement, localement.

Une renaissance portée par les convictions
Aujourd’hui, une nouvelle génération de floriculteurs engagés fait renaître cette filière oubliée. Et nous, chez Bourgeon, avons choisi d’accompagner ce mouvement.
Parce que chaque fleur locale choisie, chaque bouquet éthique réalisé, est un acte d’amour pour la planète, un geste concret pour la biodiversité, et un soutien à l’économie de nos régions.
